Pouvait pas faire signe... Aaaaah, compliqué...Voyage officiel...Aaaah pas possible s'échapper...Aaaaaaah, trop visible...etc,etc.
Bon, mais ce que je ne savais pas c'est que le domaine Bouchard, père et fils avait été vendu à Joseph Henriot, propriétaire du
champagne éponyme et qu'il était donc question de goûter aux produits maison. Damned !
Donc le DG du domaine Bouchard (Stéphane Follin-Arbelet) de nous proposer un Henriot Blanc Souverain et un Henriot Cuvée des
Oiseleurs 1996. Comme cela ! Tout de go ! Sans plus de façons. Avec quelques amuse gueules mais tout de même...
Et le drôle d'embrayer derechef sur des Chablis du Domaine William Fevre, sous prétexte d'accompagner du jambon persillé qui,
comme chacun sait, est une spécialité de cette pauvre région bourguignonne bien peu gâtée par la gastronomie...
Nous nous exécutâmes et d'avaler avec force mines de circonstance qui un Chablis grand Cru les Clos 2006, qui un Chablis premier
cru Fourchaume 2007... Quelle barbarie !
Mais les radins finirent par sortir tout de même le grand jeu :
Corton-Charlemagne Grand cru 2000,
Mathusalem de Corton Premier cru 2000,
Mathusalem de Beaune Grèves Premier cru, Vigne de l'Enfant Jésus 2000.
Non mais.
Le Beaune Grèves, je vous en ai déjà parlé. Si, si allez voir plus haut. Son drame fut d'arriver en fin de programme, certes sur
du gibier mais avec des convives un peu usés. Mais quel vin !
Moi, je ne piaffais que pour le Corton-Charlemagne. Bon, ce n'était pas celui de JF Coche Dury, réputé le meilleur du monde
(quoi que certains malfaisants lui reproche d'être trop boisé, des américains nul doute) mais, la vache, il y a pire :
Ce vin est une merveille. Le côté citronné est très marqué et ce qui est sensible, c’est le passage en bouche, qui décline une
succession de saveurs, citron, écorce d’orange, fruits frais roses et rouges, compotes de prunes avec très peu d’épices et beaucoup
de sincérité.
C’est un grand vin blanc de grande complexité. Un très grand moment de plaisir. Voilà, c'est dit.
Bon et vous savez quoi, il faut toujours qu'on nous impose un Sauternes en fin de repas ! Quelle barbarie !
Là, ce fut un Château de Fargues 1998. Tsss....